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  • 21 septembre 2022 : le discours historique de Vladimir Poutine

    Publié par Guy Jovelin le 23 septembre 2022

    Auteur : 

    Tandis qu’Emmanuel Macron, président d’une République française en déliquescence, gesticulait à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, mardi 20 septembre, devant un parterre vide, Vladimir Poutine fignolait ce qui restera un discours historique. Historique parce qu’il impose un tournant dans le conflit qui oppose la Fédération de Russie à l‘Ukraine en premier, à l’OTAN et à l’Occident en réalité.

    Ce matin mercredi 21 septembre, les paroles du Président russe ont retenti dans le monde, et auront certainement donné des sueurs froides à Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, et à maintes chancelleries européennes, occupées jusqu’à maintenant à obéir sans discernement aux ordres de leur suzerain les Etats-Unis. Des ordres dont elles n’ont pas su percevoir la dangerosité menant à une escalade guerrière des deux côtés.

    Si Zelesnky a essayé de minimiser la portée des paroles poutiniennes en disant qu’il ne « ne croit pas » à l’utilisation d’armes nucléaires de la part des Russes en défense de leurs territoires, Washington les prend plus au sérieux. Les connaisseurs de Vladimir Poutine ne cessent pourtant de le dire tant depuis le début du conflit en février 2022 qu’auparavant : il faut le prendre au sérieux, il dit ce qu’il va faire et il le fait !

    Dans son discours de ce matin, Poutine a d’abord fait un point sur la situation dans le Dombass depuis 2014 et le déclenchement d’une opération militaire spéciale en février 2022 qu’il a corrélée avec l’implication occidentale contre les Russes de ces régions.

    Il a insisté sur le devoir russe « de protéger la souveraineté, la sécurité et l’intégrité territoriale de la Russie, de soutenir le désir et la volonté de nos compatriotes de déterminer leur propre avenir et de la politique agressive d’une partie des élites occidentales, qui luttent de toutes leurs forces pour maintenir leur domination ». Ainsi il a annoncé une mobilisation partielle dans la Fédération de Russie :

    « Je le répète, nous parlons spécifiquement de mobilisation partielle, c’est-à-dire que seuls les citoyens qui sont actuellement dans la réserve seront soumis à la conscription, et surtout ceux qui ont servi dans les forces armées, ont certaines spécialités militaires et une expérience pertinente ».

    Et la tenue de référendums :

    « Les parlements des républiques populaires du Donbass, ainsi que les administrations militaro-civiles des régions de Kherson et de Zaporozhye, ont décidé d’organiser des référendums sur l’avenir de ces territoires et se sont tournés vers nous, la Russie, pour nous demander de soutenir une telle démarche.

    « Permettez-moi de souligner que nous ferons tout pour assurer des conditions sûres pour la tenue de référendums, afin que les gens puissent exprimer leur volonté. Et nous soutiendrons la décision concernant leur avenir, qui sera prise par la majorité des habitants des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions de Zaporozhye et de Kherson. »

    « Le but de cet Occident est d’affaiblir, de diviser et finalement de détruire notre pays », a martelé Poutine dans ce discours à la nation. « Ils disent déjà directement qu’en 1991, ils ont pu diviser l’Union soviétique, et maintenant le moment est venu pour la Russie elle-même, qu’elle devrait se désintégrer en de nombreuses régions et zones mortellement hostiles. Et ils planifient de tels plans depuis longtemps » a-t-il souligné en faisant référence à des nombreux plans de partition de la Fédération de Russie dessinés dans des conciliabules pas si secrets que cela par des « élites » occidentales, européennes et américaines. Le dernier en date eut lieu à Prague cet été : le Forum des nations libres de Russie, un événement organisé pour donner la parole aux dirigeants des mouvements séparatistes dans diverses républiques russes, de la Baskirie au Tatarstan, sous l’œil des caméras de certains médias, et sponsorisé par les Etats-Unis où l’on avait déjà discuté en juin de la « décolonisation de la Russie » en tant qu’ « impératif stratégique ».

    Conscient de devoir apporter de nombreuses explications, Vladimir Poutine a explicité le refus de Kiev a une solution pacifique du problème du Dombass sur ordre de l’Occident :

    « Ce que je veux dire publiquement, aujourd’hui, pour la première fois. Déjà, après le début de l’opération militaire spéciale, y compris les pourparlers d’Istanbul, les représentants de Kiev ont réagi très positivement à nos propositions, et ces propositions concernaient principalement la garantie de la sécurité de la Russie et de nos intérêts. Mais il est évident que la solution pacifique ne convenait pas à l’Occident, c’est pourquoi, après la conclusion de certains compromis, Kiev a en fait reçu l’ordre direct de perturber tous les accords. »

    Et ajoute-t-il :

    « L’Ukraine a commencé à être encore plus gonflée d’armes. Le régime de Kiev a lancé de nouveaux gangs de mercenaires étrangers et de nationalistes, des unités militaires entraînées selon les normes de l’OTAN et sous le commandement de facto de conseillers occidentaux. »

    « Dans sa politique anti-russe agressive, l’Occident a franchi toutes les limites » estime-t-il en énumérant les menaces et l’aide occidentales à l’Ukraine : 

    « Nous entendons constamment des menaces contre notre pays, notre peuple. Certains politiciens irresponsables en Occident ne parlent pas seulement de plans visant à organiser la fourniture d’armes offensives à longue portée à l’Ukraine – des systèmes qui permettront des frappes contre la Crimée et d’autres régions de Russie. De telles frappes terroristes, y compris avec l’utilisation d’armes occidentales, sont déjà menées sur les colonies frontalières des régions de Belgorod et de Koursk. En temps réel, à l’aide de systèmes modernes, avions, navires, satellites, drones stratégiques, l’OTAN effectue des reconnaissances dans tout le sud de la Russie. »

    « A Washington, Londres, Bruxelles, continue-t-il, ils poussent directement Kiev à transférer les opérations militaires sur notre territoire. Ne se cachant plus, ils disent que la Russie doit être vaincue par tous les moyens sur le champ de bataille, suivie de la privation de toute souveraineté politique, économique, culturelle, en général, avec le pillage complet de notre pays. »

    Partie certainement la plus commentée ces dernières heures, – « bluffe-t-il ou non ? » se demandent les politiciens occidentaux -, Poutine n’hésite pas parler du chantage nucléaire des Occidentaux, leur renvoyant ainsi la responsabilité de l’irresponsabilité de l’usage de l’arme nucléaire :

    « Le chantage nucléaire a également été lancé. Nous parlons non seulement du bombardement de la centrale nucléaire de Zaporozhye, qui est encouragé par l’Occident, qui menace d’une catastrophe nucléaire, mais aussi des déclarations de certains représentants de haut rang des principaux Etats de l’OTAN sur la possibilité et l’admissibilité d’utiliser des armes de destruction massive contre la Russie – des armes nucléaires.

    « A ceux qui se permettent de faire de telles déclarations sur la Russie, je voudrais rappeler que notre pays dispose également de divers moyens de destruction, et pour certaines composantes plus modernes que ceux des pays de l’OTAN. Et si l’intégrité territoriale de notre pays est menacée, nous utiliserons certainement tous les moyens à notre disposition pour protéger la Russie et notre peuple. »

    « Ce n’est pas du bluff » conclut-il.

    Message sans nul doute à prendre au sérieux.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Afflux record de migrants en Autriche : plus de 3.000 clandestins sont entrés dans le pays cette semaine

    Publié par Guy Jovelin le 22 septembre 2022

    lesobservateurs

    En images : des milliers de migrants veulent rallier l’Autriche à pied ...

     

    Le gouvernement autrichien est appelé à résoudre le problème de l’immigration clandestine, alors que plus de trois mille migrants et réfugiés en situation irrégulière sont entrés dans le pays cette semaine, dépassant ainsi le record atteint au cours de la première semaine de septembre.

    Alors que les élections présidentielles sont prévues pour le 9 octobre et que la plupart des candidats appartiennent à l’extrême droite du spectre politique, la campagne électorale a placé des questions telles que l’immigration au premier plan dans le débat.

    L’Autriche a connu un afflux considérable de réfugiés cette année, puisqu’elle en a enregistré 47 000, contre 19 000 en 2021. La plupart sont originaires du Moyen-Orient, notamment d’Afghanistan, du Pakistan et d’Inde.

    « Les mauvais records se succèdent chaque semaine. Mais cela ne semble toujours pas inciter l’actuel ministre de l’Intérieur de l’ÖVP, [Gerhard] Karner, à agir », a expliqué Hannes Amesbauer, porte-parole de la sécurité du FPÖ (parti d’extrême droite), qui a mis en garde contre « 100 000 réfugiés illégaux ».

    Le gouvernement a également été la cible du SPÖ social-démocrate, qui est actuellement membre de l’opposition.

    « Le ministre de l’Intérieur [Gerhard] Karner est complètement débordé par les programmes d’asile », explique le parti. Ils notent une incapacité à chercher des solutions internationales « raisonnables ».

    Pendant des années, les questions relatives aux réfugiés ont dominé la politique autrichienne, les politiques les plus restrictives ayant été mises en œuvre pendant le mandat de deux ans du ministre de l’Intérieur FPÖ, Herbert Kickl.

    Cela signifie que le Président actuel du pays, Alexander van der Bellen, qui est plutôt de gauche, pourrait être contesté après tout, car la politique en matière d’accueil des réfugiés est traditionnellement de droite.

    S’il ne parvient pas à obtenir une majorité simple au premier tour, la droite, réunie derrière le candidat FPÖ Walter Rosenkranz, pourrait défier M. van der Bellen.

    Un second tour similaire en 2016 avait vu l’extrême droite frôler la victoire.

    Euractiv.fr

     

    Extrait de: Source et auteur

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  • Le président chinois ordonne à l’armée de se concentrer sur la préparation de la guerre

    Publié le 22 septembre 2022

    lesobservateurs

    21 septembre 2022 - 19 h 35

    L'Armée populaire de libération (APL) de la Chine "doit se concentrer sur la préparation à la vraie guerre", a déclaré le président chinois Xi Jinping, également chef de la Commission militaire centrale du pays.

    Selon la télévision centrale chinoise, le chef de l'État a émis cette directive lors d'un séminaire sur la défense et la réforme militaire à Pékin. Des membres du Bureau politique du Comité central du PCC étaient présents.

    Le dirigeant de la RPC a également demandé le respect strict d'un plan pour atteindre les objectifs de la réforme militaire.

    Cet ordre de Xi Jinping se place dans le contexte de l'exacerbation de la situation autour de Taïwan. Ainsi, mercredi matin, le responsable de l'armée chinoise dans la zone orientale, Shi Yi, a déclaré que les unités chinoises maintenaient un haut niveau de préparation au combat après le passage des navires de la marine américaine et canadienne dans le détroit de Taïwan. Un représentant du commandement a souligné que les troupes étaient prêtes à résister à toute menace et à défendre la souveraineté de l'État et son intégrité territoriale.

    Les relations de Pékin avec Washington et Taipei se sont tendues en août. Une visite sur l'île de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, a conduit à une escalade. La Chine, qui considère Taïwan comme une de ses provinces, a condamné ce voyage comme un symbole du soutien américain au séparatisme taïwanais.

    Comme nous l'avons rapporté précédemment, Pékin a déclaré que l'unification de Taïwan et de la Chine était inéluctable.

    Source: https://www.vadhajtasok.hu/2022/09/21/a-kinai-elnok-megparancsolta-a-hadseregnek-hogy-a-haborura-valo-felkeszulesre-osszpontositson

  • Refus d’obtempérer à Tours (37) : Abdelwahed, 19 ans, tente d’échapper à la police et engage une course-poursuite en scooter sur une voie piétonne, un policier blessé

    Publié par Guy Jovelin le 22 septembre 2022

    Le 10 septembre, un trentenaire s’était noyé dans le Cher après un refus d’obtempérer. Dimanche, au même endroit, un homme a failli blesser gravement un policier en tentant de lui échapper.

    Huit jours seulement après le décès d’un homme de 35 ans (1) lors d’une course-poursuite avec la police, un nouveau drame a été évité de peu aux Rives du Cher à Tours. Alors qu’une marche blanche était organisée le jour même dans le quartier par ses proches pour appeler les jeunes à coopérer avec les forces de l’ordre en cas d’interpellation, un homme de 19 ans a tenté d’échapper à un contrôle de police, dimanche soir. Sans casque sur son scooter, il craignait de payer une amende.

    « Dès qu’il le croise, il le paye dans sa chair »Pour leur échapper, il s’est engagé sur la voie piétonne, au bord de la rivière, zigzaguant à vive allure entre des familles et des enfants à vélo. Un policier sera finalement blessé en tentant de l’arrêter. Ses collègues préfèrent alors mettre fin à la poursuite, estimant le danger trop important. Le jeune homme, connu par les fonctionnaires de police, sera arrêté le lendemain dans le quartier de la Rotonde.

    Jugé selon la procédure de la comparution immédiate, hier, Abdelwahed a été condamné à douze mois d’emprisonnement dont neuf assortis d’un sursis probatoire renforcé pendant deux ans, avec mandat de dépôt. Il devra également réaliser 205 h de travail d’intérêt général à sa sortie de détention. 

    (…) La Nouvelle République via fdesouche

  • LFI et le féminisme

    Publié par Guy Jovelin le 22 septembre 2022

    Adrien Quatennens, député LFI, vit, paraît-il, un divorce difficile et, dans ce contexte, a reconnu avoir giflé violemment sa femme.

    La chose est évidemment navrante à bien des points de vue, mais elle est surtout politiquement très significative – et la vie privée de M. Quatennens ne me regardant pas, j’en resterai à cet aspect politique.

    La première chose qui frappe l’observateur, c’est que l’extrême gauche est décidément familière de ce genre de problèmes, du harcèlement sexuel chez les Verts à la violence conjugale chez LFI.

    Cela peut s’interpréter d’au moins deux manières. Soit les meneurs d’extrême gauche, cohérents avec leurs principes, mènent une vie personnelle débridée : ces harcèlements et ces violences seraient alors une conséquence logique de cette morale, disons relâchée.

    Cette hypothèse est loin d’être absurde. On constate d’ailleurs le même genre de « problèmes » dans le monde de la pornographie qui a, lui aussi, une relation assez problématique avec la morale traditionnelle.

    L’autre interprétation est que les partis étant des paniers de crabes, et l’extrême gauche se gargarisant de son féminisme, l’une des solutions les plus simples pour faire tomber son « camarade » est de porter ce genre d’accusations.

    Les deux interprétations ne sont d’ailleurs pas incompatibles.

    On a entendu assez rapidement l’inénarrable Sandrine Rousseau exiger d’Adrien Quatennens, qui a démissionné du poste de coordinateur pour LFI, de « se mettre en retrait de toute parole publique » (oh, ce savoureux jargon !).

    Mais ce qui m’intrigue surtout, sur le plan politique, c’est la logique qui prévaut actuellement à l’extrême gauche.

    Si je comprends bien, LFI, comme le reste de la Nupes, est à la fois un parangon de féminisme (LFI comprend même une commission chargée de lutter contre les « violences sexistes et sexuelles » et chacun sait qu’une commission est, en politique, un gage d’action efficace !) et soutien actif de l’islamisme.

    Mais j’avoue que je ne vois pas bien comment rendre ces deux axes compatibles.

    Oh, certes, j’ai lu, comme tout le monde, les apologies du voile comme signe de l’émancipation des femmes – sans être tout à fait convaincu, je dois le confesser !

    Mais je serais curieux que l’on m’explique comment on peut sanctionner M. Quatennens pour sa gifle et considérer que les délicates paroles du Coran sur la façon de « corriger » sa femme sont le signe du « vivre-enensemble » dans la « diversité ».

    Le salafisme avenir du féminisme, ça, c’est un bon slogan !