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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 760

  • En plein deuil suite à la mort de Lola et alors que la criminalité explose dans la ville, le député LFI Andy Kerbrat se mobilise contre l’ouverture d’un Centre de Rétention Administrative pour clandestins à Nantes

    Publié par Guy Jovelin le 23 octobre 2022

     
  • Alençon (61) : un journaliste de Ouest-France violemment agressé par un groupe d’une quinzaine de personnes dans la cité de Perseigne. Il a été blessé. Son matériel photo et sa carte bancaire ont été volés.

    Publié par Guy Jovelin le 23 octobre 2022

    Dans la nuit de vendredi à samedi, un journaliste Ouest-France a été violemment agressé par un groupe d’une quinzaine de personnes alors qu’il couvrait des faits de tirs de mortiers d’artifices tel que la ville d’Alençon a déjà connu dans le quartier de Perseigne.

    Pris à partie, frappé puis roué de coups à terre alors qu’il prenait des images, il a fort heureusement pu s’échapper et trouver refuge. Il a été blessé. Son matériel et sa carte bancaire ont été volés.

    www.ouest-france.fr via fdesouche

  • Saint-Germain-en-Laye (78) : au dîner du Conseil des institutions musulmanes des Yvelines, Pierre Bédier (LR) déclare que « la laïcité ne peut pas être exactement la même en 1905 et en 2022 »

    Publié par Guy Jovelin le 23 octobre 2022

    Le Conseil des institutions musulmanes des Yvelines (CIMY) a donné rendez-vous, mercredi 19 octobre, aux dirigeants de mosquées, aux représentants des pouvoirs publics et aux élus pour un point d’étape sur son travail lors d’un dîner organisé à Saint-Germain-en-Laye. Cette rencontre conviviale est venue illustrer la très bonne santé du dialogue entre les responsables musulmans et l’Etat à son échelle départementale.

    Un signe de l’ambiance chaleureuse qui présidait à cette soirée à laquelle se sont joints également de nombreux élus : la présidente (LR) de la région Valérie Pécresse, celui du conseil départemental Pierre Bédier (LR), les sénatrices (LR) Sophie Primas et Martha de Cidrac, les députés Natalia Pouzyreff, Béatrice Piron (LREM), Bruno Millienne, Michèle de Vaucouleurs (MoDem) et Michel Vialay (LR), les maires d’Elancourt, Carrières-sous-Poissy, Vernouillet, Mantes-la-Jolie, Houilles, Saint-Germain-en-Laye, Saint-Cyr-l’Ecole… « C’est une forme de reconnaissance » savoure Mohamed Kherroubi, recteur de la mosquée de Versailles et président du Cimy.

    […] « Dialoguer ne signifie pas être d’accord. Le dialogue, ce n’est pas de dire à l’autre ce qu’il a envie d’entendre », fait-il valoir, jugeant que « la laïcité qui fonde nos rapports (…) est contextualisable ». « On ne peut pas demander aux religieux, qu’ils soient chrétiens, juifs ou musulmans, de contextualiser leurs textes sacrés et nous ne pas considérer que la laïcité ne peut pas être exactement la même en 1905 et en 2022. »

     

    Le financement de la GMP par des fonds publics en 1920, « à une époque plutôt bouffeurs de curés », est une preuve que « la contextualisation n’est pas un crime », affirme-t-il quelques heures après que la Grande Mosquée de Paris célébrait son centenaire. « La laïcité est un outil, ses principes sont sacrés. Nous ne pouvons pas revenir sur ses principes d’égalité (entre les cultes) et de neutralité (de l’Etat). Pour le reste, il doit y avoir des adaptations qui se fassent en fonction des époques. Si nous voulons contextualiser et adapter, il nous faut dialoguer en se disant les choses. »

    Yaël Braun-Pivet, elle-même députée des Yvelines, constate le dialogue « fécond » noué entre acteurs musulmans et représentants de l’Etat, ce qui est « fondamental car nous sommes face à une situation compliquée », dans un département « meurtri à de nombreuses reprises » par le terrorisme. Sans le citer, le professeur Samuel Paty, assassiné à Conflans-Sainte-Honorine, était présent dans les esprits, trois jours après le deuxième anniversaire de sa mort le 16 octobre 2020. […]

    Selon un rapport d’activité, les Yvelines compte environ 140 000 personnes de confession musulmane, dont près de 50 000 fréquentent assidûment les 74 mosquées et autres lieux de culte pour la prière du vendredi et les grandes fêtes religieuses.

    Selon l’INSEE, la population des Yvelines était 1 450 000 personnes en 2019.

    saphirnews ; Le Parisien

  • Macron l’électricien

    Publié par Guy Jovelin le 23 octobre 2022

    Emmanuel Macron, fidèle à la tradition de la démagogie politicienne, annonce volontiers des « cadeaux » avant de se rendre quelque part.

    Tout récemment, invité au Mondial de l’Automobile, il n’a pas dérogé à cette lubie.

    Il serait fastidieux d’énumérer tous les détails de ces « cadeaux » à la filière automobile – dont les médias de propagande se sont complaisamment fait l’écho.

    Mais, sans entrer dans le détail, on peut dire que le « quoi qu’il en coûte » prospère.

    M. Macron, en zélé serviteur de la commission européenne, s’est engagé à produire 100 % de voitures électriques d’ici 2035.

    Passons sur le fait que la voiture électrique n’est pas nécessairement beaucoup plus « propre » que la voiture thermique (si on ne se contente pas, comme le fait la caste jacassante, de comparer la circulation, mais que l’on intègre la fabrication, le transport et la destruction).

    Ce qui me surprend le plus, c’est cet acharnement à prétendre que nous roulerons tous à l’électrique en 2035, alors même que l’on nous annonce des coupures d’électricité en 2022, quand le parc électrique est largement inférieur à 10 %.

    On a l’impression que, pour M. Macron (et les Khmers verts), l’électricité pousse sur les arbres !

    C’était bien joli de démanteler notre filière nucléaire, mais maintenant, comment fait-on ? Puisqu’on ne peut plus demander à Vladimir Poutine de nous « sauver » au pied levé, il va falloir demander du gaz au FLN algérien. Pensez-vous vraiment que cela n’aura pas de conséquences politiques et géopolitiques ?

    Par ailleurs, notre génial chef d’État nous assure qu’outre son objectif de 100 % électrique, il voudrait ajouter un objectif de filière électrique 100 % française. Oui, oui, celui-là même qui a détruit ce qui restait de l’industrie française nous annonce que toutes les voitures électriques (c’est-à-dire, si vous avez bien suivi, toutes les voitures tout court !) seront produites en France.

    C’est vraiment se moquer du monde. Même en y investissant des dizaines de milliards que nous n’avons pas, ce serait à peu près impossible. Accessoirement, c’est interdit par les traités européens qu’il ne cesse de louer.

    Mais, comme chacun sait, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.

    En bon technocrate, M. Macron doit croire que, puisqu’il l’a décidé, cela sera – il ne se prend plus pour Jupiter, mais carrément pour Dieu le Père !

    Quand donc aurons-nous enfin des hommes d’État sérieux à la tête de notre pauvre France ?

     
  • Un ancien Ambassadeur de France à Alger : « [Selon l’Algérie] Les clandestins seraient le fruit d’une “certaine occidentalisation”, de notre “mauvaise éducation”, ils auraient été “contaminés” par nos “mauvaises mœurs” et on ne veut pas les voir revenir »

    Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2022

     
     

    Xavier Driencourt Ambassadeur de France à Alger entre 2008 et 2012, puis entre 2017 et 2020, auteur de L’ÉNIGME algérienne. Chroniques d’une ambassade à Alger (Éditions de L’OBSERVATOIRE, 2022), l’ancien diplomate explique l’état d’esprit des autorités algériennes, qui refusent d’accueillir les Algériens résidant en France et visés par une OQTF. Et il expose ce que peut faire le gouvernement français sur ce sujet.

    LE FIGARO. – L’affaire Lola attire l’attention publique sur les obligations de quitter le territoire français (OQTF), presque toujours inexécutées. Certains pays, en particulier l’Algérie, refusent de reprendre leurs ressortissants entrés ou restés illégalement en France. Pourquoi ?

    Xavier DRIENCOURT. – Beaucoup de pays refusent de reprendre les clandestins, le Maroc comme l’Algérie, la Tunisie comme le Mali. À ce refus, plusieurs raisons. D’une part, j’ai souvent entendu à Alger un argument assez spécieux, brandi officiellement par les diplomates algériens dans des réunions à haut niveau, argument comme quoi ces irréguliers seraient le « fruit d’une certaine occidentalisation », de notre « mauvaise éducation », ils auraient été en quelque sorte « contaminés » par nos « mauvaises mœurs » et on ne tient pas à voir revenir en Algérie ces mauvais sujets… qui d’ailleurs rentrent au pays mal accueillis par leur entourage. Et on nous disait cela sans rire.

    D’autre part, pour tous ces pays, pas seulement l’Algérie, cette émigration irrégulière de jeunes turbulents est aussi une variable d’ajustement démographique pour des pays dont 70 % de la population a moins de 30 ans ! Dans le fond, on nous « repasse » le problème en quelque sorte. Alors, les reprendre est un peu compliqué. Et puis, parfois, je dis bien parfois (mais j’ai entendu cela), on perçoit l’idée sous-jacente, en filigrane, que, dans le fond, tout ceci serait le résultat de la colonisation, ce serait en quelque sorte le prix à payer pour plus d’un siècle de colonisation…

    Une partie des observateurs et de la droite appellent à dénoncer les accords franco-algériens du 27 décembre 1968. Que contiennent ces accords ?

    Ces accords du 27 décembre 1968 ont été négociés et signés à une époque, celle des Trente Glorieuses, où la France cherchait, dans la foulée des accords d’Evian, à faire venir en France une main-d’œuvre algérienne francophone. De ce fait, ces accords comprennent de nombreuses dispositions dérogatoires par rapport aux autres nationalités, y compris les Marocains et les Tunisiens : certificat de résidence de 10 ans, régularisation des sans-papiers facilitée, regroupement familial accéléré, conditions d’intégration dans la société française assouplies par rapport aux autres nationalités, visas étudiants assez généreux etc. Beaucoup de facilités donc au bénéfice des Algériens.

    Pour autant, les accords de 1968 ne créent pas, pour un ressortissant algérien résidant en France, de dispositif dérogatoire et plus favorable s’il est visé par une OQTF. Les accords de 1968 portent uniquement sur les conditions d’arrivée et d’installation des Algériens en France.

    Les autorités algériennes tiennent tout particulièrement à ces accords de 1968. Nous avons essayé à plusieurs reprises de les renégocier, la dernière fois c’était en 2011, et à chaque fois, les accords ont été maintenus et modifiés à la marge. On pourrait effectivement considérer que ces accords de 1968 sont dépassés, car le contexte politique et économique a changé et donc mettre fin à ce dispositif. Il faudrait se mettre autour d’une table avec les Algériens et, de bonne foi, revoir tout le dispositif. Ce sera difficile, car il faut une forte volonté politique ; cela provoquera une crise diplomatique avec l’Algérie. C’est un peu « l’arme atomique » dans nos relations avec Alger.

    […]

     

    Le Figaro via fdesouche