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  • Nantes : déjà autant de fusillades que sur toute l’année 2021

    Publié par Guy Jovelin le 26 septembre 2022

    Auteur : 

    Le media régional Breizh info, qui fait le décompte, inlassablement, des nombreux fusillades et autres règlements de comptes entre gangs de la drogue qui émaillent la chronique criminelle nantaise, a compté depuis le début de l’année pas moins de 57 fusillades, la dernière le 22 septembre dernier dans la commune plutôt résidentielle de Thouaré sur Loire, dans l’agglomération de Nantes.

    C’est autant que sur toute l’année 2021 et c’est 8 de moins qu’en 2019, année où les fusillades avaient causé 3 morts et 24 blessés à Nantes – les tireurs locaux étant bien équipés en Kalachnikov, fusils de tous calibres, armes de poing, dernièrement deux Sten et un FAMAS ont été saisis – mais peu précis.

    Dans le même temps le Figaro et Cnews ont rendu publics les résultats d’une évaluation de l’insécurité dans les villes du monde par les touristes, qui ressentent nettement plus d’insécurité à Nantes qu’à Medellin en Colombie – connue elle aussi pour ses cartels de la drogue – les villes françaises, sauf Strasbourg, étant mal classées par les touristes. Mais Nantes domine dans l’insécurité tout le monde, y compris Paris et Marseille.

    Aut Caesar, aut nihil. Et contrairement à l’arbre aux Hérons abandonné, cette renommée mondiale n’a pas exigé 80 millions d’euros.

     

    Source : medias-presse.info

  • Reims (51) : interpellation de quatre individus qui avaient dévalisé le coffre-fort d’un distributeur de billets au moyen d’un mini drone, 150.000 euros de butin

    Publié par Guy Jovelin le 25 septembre 2022

    C’est une grande première. À Reims (Marne), des malfrats ont réussi à subtiliser 150.000 euros dans un distributeur automatique de billets à l’aide d’un mini drone, indique une source policière au Figaro, confirmant une information du JDD. Quatre individus ont été interpellés et placés en détention provisoire dans l’attente de leur procès.

    En mai dernier, les enquêteurs de la direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) de Reims, dans la Marne, sont chargés par le parquet d’enquêter sur le cambriolage d’une agence de la Caisse d’épargne. Pas moins de 150.000 euros ont été subtilisés dans un coffre-fort qui est utilisé par les convoyeurs pour transporter l’argent entre deux distributeurs. Aucune trace d’effraction n’est relevée, ce qui laisse supposer la complicité d’un salarié de la banque ou d’un transporteur de fonds.

    Après analyse des caméras de vidéosurveillance, les enquêteurs découvrent qu’un mini-drone, téléguidé à distance, a permis d’actionner le bouton permettant l’ouverture de la porte du local technique. «Plusieurs inconnus se sont ensuite introduits dans ce local et sont parvenus à ouvrir ce coffre relais en composant un code secret, connu seulement des convoyeurs de fonds chargés de l’approvisionnement des distributeurs», a expliqué une source proche du dossier au JDD. Selon les premiers éléments de l’enquête, les individus à l’origine du cambriolage se sont aidés d’une «perche télescopique équipée d’un miroir». La totalité du cambriolage s’est déroulée en moins de dix minutes.

    Quatre individus ont depuis été arrêtés, mis en examen et placés en détention provisoire. Parmi eux, l’un est un ancien «dabiste», c’est-à-dire un employé chargé de la maintenance des distributeurs. C’est cette complicité qui a permis aux mis en cause d’agir sans être inquiétés. «Leur réussite a reposé sur une faille humaine et sur la fréquence de modification pas assez régulière des codes secrets des coffres relais dans les distributeurs d’argent», souligne une source proche de l’enquête à nos confrères.

    Le recours au drone est déjà utilisé dans le milieu de la délinquance. Il arrive notamment que des téléphones et accessoires, cannabis ou alcool soient livrés en prison par drone. Mais selon un haut fonctionnaire également interrogé par le JDD, cette nouvelle technique de vol est inédite en France: «Le recours à un mini-drone pour un tel fric-frac, c’est totalement inédit.

    Le Figaro via fdesouche

  • Grasse (06) : ayant profité d’un aménagement de peine pour s’évader, Bilel Saadi, 21 mentions à son casier judiciaire, vient d’en inscrire une vingt-deuxième en agressant sexuellement une lycéenne

    Publié par Guy Jovelin le 25 septembre 2022

    Il a déjà connu onze années d’incarcération depuis l’âge de 20 ans. Bilel Saadi, un Grassois de 33 ans qui compte 21 mentions à son casier judiciaire, vient d’en inscrire une vingt deuxième en étant condamné par le tribunal judiciaire de Grasse à un an de prison dont quatre mois assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans et mandat de dépôt.

    Poursuivi pour agression sexuelle sur mineur de plus de 15 ans, en comparution immédiate vendredi dernier et extrait de sa cellule à la maison d’arrêt où il purge d’autres peines (il est détenu depuis 2016), il ne nie pas les faits.

    Le 9 mai 2022, ayant profité d’un aménagement de peine pour s’évader, il suit une jeune fille sur la route de l’école. C’est un itinéraire qu’elle emprunte habituellement ainsi que d’autres lycéens. Celle-ci témoigne à la barre et raconte sa mésaventure aux magistrats. “J’étais seule chemin de la Cavalerie, lorsque cet homme m’a accosté. Il était très alcoolisé. Il s’est mis derrière moi et il m’a touché les fesses. Puis il a haussé le ton, j’ai eu très peur”.

    […]

     

    Nice-Matin via fdesouche

  • Au sud de Toulouse, la commune de Saint-Lys s’oppose à l’installation d’un centre d’accueil destiné à recevoir 120 migrants

    Publié par Guy Jovelin le 25 septembre 2022

    Très en colère, Serge Deuilhé, maire de Saint-Lys, et sa majorité municipale sont fermement opposés à l’installation d’un “CPAR” de 120 migrants pour 2023. Plusieurs hauts représentants de la macronie feraient la sourde oreille.

    Serge Deuilhé préfère mettre des gants avant d’aborder le sujet : “Fidèle aux valeurs humanistes d’aide et de soins aux populations opprimées, la municipalité affirme le principe d’hébergement des migrants, ici volontaires pour un retour dans leur pays d’origine.” Mais le maire de Saint-Lys ajoute aussitôt : “Le projet actuel de Centre de préparation au retour (CPAR) demeure inadapté par rapport aux capacités de la commune. L’absence de concertation par l’Etat avec les acteurs locaux concernés est regrettable face à nos nombreuses sollicitations et celles de nos habitants.”

    (…) “On va enfermer 120 personnes privées de tous repères et sans savoir ce qu’ils vont devenir vu que nous n’avons aucune information”, s’indigne presque l’adjointe Catherine Louit. Elle et les élus se donnent rendez-vous ce prochain vendredi à proximité de l’Hôtel des Ondes, là où depuis dix jours une vingtaine de migrants “chassés” des allées Jules-Guesde à Toulouse, ont été placés. La mobilisation pourrait être importante si l’on en croit certains habitants bien décidés, eux aussi, à demander des comptes à l’Etat.

    La Dépêche via fdesouche

  • Refus d’obtempérer à Anglet (64) : 5 policiers blessés, alors qu’ils tentaient de contrôler l’un des participants à un rodéo. Le véhicule leur a foncé dessus, un agent a ouvert le feu

    Publié par Guy Jovelin le 25 septembre 2022

    Cinq policiers du commissariat de Bayonne ont été blessés dans la nuit de samedi à dimanche 25 septembre alors qu’ils contrôlaient un véhicule qui participait à un rodéo à Anglet, avenue de Maignon. Le chauffard est en fuite. L’enquête a été confiée par le parquet à la Police Judiciaire de Bayonne.

    Cinq policiers ont été légèrement blessés dans la nuit de samedi à dimanche à Anglet. Trois d’entre eux ont dû être hospitalisés, apprend-on de source policière. Les agents du commissariat de Bayonne venaient d’arrêter un véhicule qui participait à un rodéo, dans une résidence de l’avenue de Maignon. Le conducteur a refusé d’obtempérer et a redémarré. L’un des fonctionnaires a fait usage de son arme. Le véhicule a été retrouvé mais le chauffard est en fuite. Le parquet de Bayonne a été saisi et a confié l’enquête à la Police Judiciaire de Bayonne.

    Il était aux alentours de 3 heures du matin lorsque les policiers sont intervenus à Anglet après le signalement d’un rodéo entre deux véhicules“Quand ils sont arrivés sur place, il n’en restait qu’un, raconte Laurent Saisset, secrétaire départemental côte basque du syndicat Alliance joint par France Bleu Pays Basque. Ils ont voulu procéder au contrôle. Ce véhicule a refusé d’obtempérer, a démarré. Un de nos collègues, pour se protéger puisque le véhicule lui fonçait dessus, a tiré.”

    (…) France Bleu via fdesouche